Si près de chez nous... tellement tabou!

Un matin de septembre, Alix, violée à l’âge de 8 ans, insuffle à Caroline Mauron le thème de son prochain ouvrage : les abus sexuels subis durant l’enfance et leurs répercussions à vie. Cette souffrance souvent dissimulée touche la Gruérienne en plein coeur.
De nature impulsive, elle lance un appel via les réseaux sociaux. Moins de 20 minutes plus tard, 4 victimes de la région se manifestent. Reflet d’un réel besoin local…

L’Office Fédéral de la Statistique estime en effet qu’environ 14 000 mineurs sont victimes de violence, chaque année, en Suisse Romande.  Seuls 10% osent en parler.

Au final, dix Romands confieront leur histoire à la recueilleuse de récits de vie. Si la majorité n’a jamais déposé plainte, DIRE, dans des conditions adéquates, améliore significativement la façon dont on se relève d’une agression. Tissé de ces confidences, le projet vise également à informer, défendre et mettre en garde… Plusieurs intervenants complètent l’ouvrage de leur point de vue professionnel. Une belle aventure empreinte d’humanité et de Solidarité(-Femmes) !


© 2018,  Editions Entreligne, Romanens
Broché, 176 pages - ISBN 978-2-9701145-5-0

Navigation dans la page

Sommaire

  • Préface de Martine Lachat, directrice de Solidarité femmes
  • 10 récits et témoignages de victimes d’abus sexuels durant l’enfance
  • Philippe Schorno, psychologue pénitentiaire
  • Laurent Eggertswyler, chef de la brigade des moeurs
  • Maître Manuela Bracher, avocate
  • Sylvie Becker Schorno, intervenante sociale à Solidarité femmes
  • Mélanie Schürmann, psychologue à ESPAS
  • Isabelle Vuistiner, thérapeute

L'auteure

Photo Née en 1976, Caroline Mauron travaille d’abord dans un office du tourisme. Dès l’an 2000, elle enseigne le piano à plein temps tout en dirigeant des chorales. Au coeur de ces diverses activités, sa passion pour les relations humaines qu’elle approfondit par des cours d’analyse transactionnelle, de reiki, de musicothérapie toltèque et d’accompagnement de personnes en fin de vie. Autre passion : l’écriture. Pigiste à ses heures, la jeune mère de famille entame en 2014 la formation de « Recueilleuse de récit de vie » à l’université de Fribourg. C’est dans ce cadre que lui vient l’idée de son premier ouvrage Au nom du corps, du cœur et de l’esprit paru en juin 2016. En 2017, elle est engagée par Pro Infirmis pour écrire Ma face Poker. Dès le mois de septembre de la même année, elle recueille les témoignages de dix Romands victimes d’abus sexuels durant l’enfance et de cinq intervenants sociaux. Ces textes seront réunis dans Si près de chez nous… tellement tabou ! En parallèle de ces publications, elle recueille régulièrement récits et histoires de vie, mandatée par des privés.

Les intervenants

La majeure partie du livre réunit des récits de vie anonymes, ceci, afin de préserver les personnes témoignant. Ci-dessous, par contre, la présentation des intervenants sociaux ayant contribué au projet d’une manière ou d’une autre.

Martine Lachat-Clerc
Directrice depuis peu du centre Solidarité femmes et centre LAVI de Fribourg. Je l’ai rencontrée pour la première fois en novembre 2017 afin de lui présenter le projet. Ouverte et enthousiaste, elle a immédiatement adhéré à l’idée puis s’y est investie de différentes façons. Son papa Michel Lachat et sa maman Ghislaine ont notamment relu le manuscrit.

Sylvie Becker-Schorno
Intervenante sociale au centre Solidarité femmes et centre LAVI depuis plus de 15 ans, elle m’a expliqué, à la demande de Martine Lachat, le fonctionnement de leur association. Au bénéfice d’un CAS d’Approche Centrée Solution, elle se veut à l’écoute des besoins réels de ses interlocutrices.

Philippe Schorno
Époux de Sylvie Becker-Schorno, ce psychologue pénitentiaire au pénitencier de Witzwil depuis plus de 30 ans souhaitait témoigner de son expérience. Il oeuvre notamment au secteur des admissions de cette prison ouverte. C’est à son domicile de Cressier que je l’ai rencontré.

Laurent Eggertswyler
Chef de la brigade des mœurs du canton de Fribourg, il m’a présenté sa vision des choses en tant que policier. Très cordial et sympathique, il m’a consacré suffisamment de temps pour l’interview puis dans la relecture du texte, dans un souci de précision mais également de secret de fonction.

Manuela Bracher Edelmann
Avocate dont le cabinet se situe à la rue de Romont 33 de Fribourg, elle collabore fréquemment avec le centre LAVI. Outre son importante activité judiciaire dans les domaines du civil et du pénal, elle demeure à l’écoute de ses clients.

Mélanie Schürmann
Psychologue depuis un an à ESPAS Fribourg, situé au no 6 du boulevard de Pérolles. Cette association à but non lucratif s’engage auprès des enfants et adultes concernés par les abus sexuels. Basée à Lausanne et complétée par deux antennes à Sion et Fribourg, elle regroupe plusieurs structures : Familles solidaires, Faire le Pas, Espace Ressource et Mira.

Médias

Echo Magazine du 11 décembre 2018

Un article de Christine Mo Costabella

La Liberté du 25 octobre 2018

Un article de Nicole Rüttimann

La Gruyère du 11 octobre 2018

Un article de Priska Rauber

RTN, émission Format A3 du 27 septembre 2018

Interview de Caroline Mauron

Recherche